lundi 6 septembre 2010

Le calme avant la tempête : le diesel d'abord ?

"L'énergie ne vaut rien..."

Je répète ici les propos de Jean-Marc Jancovici, car je ne cesse de vérifier à quel point c'est vrai. C'est un fait auquel je suis d'autant plus sensible car je suis énergéticien de formation.

Vous aurez remarqué que le rétrolien de ce cet article (le lien caché derrière le titre) vous mène vers un ancien billet du blog ? C'est normal, ce billet en est la suite quelquepart...

Vous n'arrivez pas à prendre conscience de la "gratuité" de l'énergie ? Dans un prochain billet, j'aborderais une ou deux question de vie quotidienne et de société allant dans ce sens.

Je vais donc droit au but : comment pourrait-on expliquer la taxation des carburants (au sens juridique du terme, afin de "mélanger" essence et diesel) ?

Vous savez, pour avoir lu mon blog, que l'État subventionne directement la pollution atmosphérique (au point de couper la branche sur laquelle il est assis - car les morts ne paient ni impôts, ni cotisations médicales et sociales, comme me la rappelé maïeutiquement mon cousin de 13 ans). Il fait même mieux. Il vend des liasses de billets de 50€ à 50€ la liasse.

Comme vous le montreront les chiffres Wikipédia (ou d'autres sources plus sérieuses si vous êtes spécialistes en la matière), le gazole est beaucoup plus énergétique que l'essence. Il y a même un facteur 2, considérations de densité prises à part. Pourtant, on paie le gazole 10% moins cher au litre (pas au kilo) ! Je rappelle que la masse est plus à même de mesurer les quantités de matières, mais on me rétorquera bien trop vite que cette précision est superflue.

Plutôt que de parler de billet de 50€, il serait plus juste de parler de ballots de pièces de 50 cents, non ?

Les billets, c'est pour plus tard...Quand le pétrole "se fera rare" (je vous rappelle que cela commencera essentiellement à cause de la diminution du quota par tête, le plateau de production étant relativement stable, avec une démographie en croissance "stable" également). Et là tout à coup, une envie irresistible vous prend de jeter un oeil au rétrolien pour comprendre où je veux en venir : "les diésélistes d'abord"....Quand les pièces deviendront des billets, la France, bien qu'étant à côté de la plaque sur certaines considérations, ne facturera plus ses billets "à la liasse". Et qui se mangera le sévère coup de baton ? J'en profite pour dédicasser ce billet "au meutrier fou en Clio 2 blanche pressé de passer avant la fermeture de la barrière du passage à niveau" (vu que je portais ma combinaison ce jour là, il se reconnaîtra s'il tombe sur ce site). Je penserais à lui lorsqu'il voudra vendre son tas de ferraille dans quelques années...

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