vendredi 26 février 2010

Article intéressant sur l'automobile magazine

 Je cite un collègue de la B.A.D. :

Un article prouvant que le bonus-malus attribué en France est totalement illogique et en faveur des diesels (surtout français), très intéressant :

http://www.automobile-magazine.fr/actualites/economie_politique/pollution

On notera que selon leurs critères, qui semblent plus logiques que les critères de l'Ademe, les 20 voitures les moins polluantes sur le marché français sont 19 voitures essence et une voiture diesel...

Suite à cette article, l'ADEME a justement publié un article de désinformation qui a été une nouvelle fois contré par l'automobile magazine :

http://www.automobile-magazine.fr/actualites/economie_politique/enquete_pollution

Une nouvelle fois, on peut remercier la France de ne pas être en faveur du diesel [...]

Une belle trouvaille en somme, pour ceux qui s'intérrogent vraiment sur ce classement.

jeudi 25 février 2010

Rentabilité du diesel : ce qu'il faut savoir

Oublions quelques instant les aspects environnementaux, écologiques, sanitaires....Bon d'accord. Essayons. Hmmm c'est vrai, ce n'est pas facile. Alors faisons comme si nous essayons d'oublier tout ça.


Nous nous retrouvons alors dans le cas d'une personne qui choisit son auto un peu comme s'il choisissait entre le sucre et l'édulcorant, entre l'eau en bouteille de plastique ou de verre, entre thé ou café, etc...

Le choix se résume donc (on laissera bien des aspects essentiels de la question, à savoir l'agrément de conduite, le bruit etc...) à une question d'argent ("Money !" comme le dit la chanson).

 C'est ainsi qu'on en vient à la question de la rentabilité du diesel. Car trop de malentendus et trop d'idées préconçues circulent sur la question. Petite séance de rattrapage avec cet article de l'Internaute, qui certes, sent pas mal le réchauffé, mais repose sur une base d'actualité (la situation de 2008 est appeler à se reproduire, mais sans crise et donc sans récession cette fois....)

À méditer pour ceux qui se sont reconnus dans les paragraphe 2 et 3...

dimanche 14 février 2010

Présentation succincte des principaux polluants atmosphériques

Pour terminer ce soir, voici un site qui se veut abordable en présentant les principaux polluants et leurs effets.

La présentation est très (trop) simpliste, on y trouve des amalgames qui ont de quoi faire tousser (c'est le cas de le dire !) les mieux informés. Mais, on ne peut pas tout avoir, vous avez compris que j'ai fait le choix de la "surinformation" plutôt que celui de la "mésinformation", j'incite au recoupage des donnés (ce qui sera dit par plusieurs sources pourra être considéré comme vrai, ce qui ne sera cité que par une pourra être oublié sans trop de dommages).

Encore un article sur les particules !

Les particules inférieures à 2,5 microns (PM 2,5)

Présentation

"Elles jouent un rôle essentiel dans la physicochimie de l'atmosphère et elles ont toutes, directement ou indirectement, une origine commune qui peut être soit la nucléation homogène hétéromoléculaire, soit la condensation. C'est ainsi que, en nombre, la presque totalité des aérosols provenant de transformations gaz-particules, et notamment les sulfates, se trouve dans ce domaine de dimensions." (RENOUX A., BOULAUD D. ,1998)
Elles sont dites insédimentables car elles sont incapables de se déposer au sol sous l'effet de la gravitation (elles peuvent donc parcourir des distances plus importantes sous l'action des vents) et sont extrêmement nombreuses et difficiles à quantifier, d'autant plus qu'elles ont une masse négligeable. Cette gamme granulométrique est essentiellement composée de suie et sont émises par le trafic routier (J.P WOLF, 1999).
Une grande partie d'entre elles résulte des activités polluantes (moteurs diesel, suies, particules issues de la transformation chimique des gaz polluants en nitrates et sulfates, déchets de la combustion). En effet, le carbone est un sous-produit des gaz d'échappement et des fumées d'usine car tout foyer où la combustion reste incomplète libère du carbone particulaire. Ainsi, les PM2,5 proviennent des véhicules diesel (0,1 à 0,3 µm médian), mais sont également constituées de composés organiques comme les HAP, substances mutagènes et cancérigènes. La mesure des PM2,5 reste plus délicate que les PM10 vu que leur masse est moins importante, en effet on ne peut peser que les plus grosses (celles d'au moins 1 µm).

Les particules diesel

Les moteurs diesel émettent des particules toxiques capables d'atteindre les alvéoles pulmonaires. Ainsi, leur diamètre aérodynamique moyen est centré sur 0,1 µm en sortie d'échappement. Le diesel dégage une pollution spécifique, visible, des fumées noires et des suies constituées de particules de carbone et imprégnées de diverses substances, en particulier d'hydrocarbures.
En effet, on observe au microscope électronique à transmission qu'elles sont constituées d'agglomérats de microsphérules de carbone, sur lesquelles sont adsorbés les hydrocarbures et les autres espèces minérales. "Ces sphérules de quelques centaines d'angström ont un grand pouvoir d'assemblage soit en mode "embryon" de 0,005 à 0,015 µm soit en mode agrégat de 0,08 à 1µm, fonction du régime moteur et de la richesse du carburant" (ADEME, 1998). Ces agrégats peuvent être constitués de quelques éléments de grand diamètre à quelques milliers d'unités de petit diamètre.
Ainsi, les particules diesels sont principalement constituées :
  • de résidus solides sous forme de suies
  • d'une partie soluble constituée d'hydrocarbures imbrûlés issus de la combustion incomplète du gazole et de l'huile
  • d'une fraction insoluble (sulfates et dérivés soufrés).
Composition chimique d'une particule
Composition chimique d'une particule
crédit : INERIS, 1993
Ce sont en fait, des particules solides avec une structure fractale qui s'apparente à une éponge (WOLF, 1999). Des mesures de l'INERIS (1995) en site proche du trafic à la porte d'Auteuil (Paris - France) en bordure du boulevard périphérique, révèlent que 75% du carbone suie se trouve dans la fraction granulométrique inférieure à 1 µm, le reste étant à associer à des particules plus grossières. Ce qui démontre bien l'importance et la spécificité de la pollution diesel.

Les particules de soufre

Il existe des particules secondaires issues de transformations des particules primaires, comme les sulfates, les nitrates et l'acide sulfurique (H2SO4). Le SO2 est souvent associé à des particules en suspension notamment des sulfate SO4 sous forme de sels ou d'acides.
Les particules reliées aux oxydes de soufre et d'azote sont extrêmement hygroscopiques c'est-à-dire qu'elles ont une affinité avec l'eau et autres liquides. Les gouttelettes de liquide sont donc souvent recouvertes d'une mince pellicule imperméable qui empêchent leur évaporation, phénomène qui assure la formation de brume. Une des propriétés des plus dangereuses des poussières est de fixer des molécules gazeuses irritantes ou toxiques présentes dans l'atmosphère (acide sulfureux, goudrons, gaz nitreux), ce qui augmente considérablement leur nocivité. Tel est le mécanisme toxique des brouillards de Londres ou de Los Angeles, appelés smogs (de smoke, "fumée", et fog, "brouillard"). Les particules servent donc de noyaux de condensation pour la vapeur d'eau.

Les métaux lourds

Les poussières contenant des métaux lourds sont capables de contaminer les chaînes alimentaires. Les effets de ces polluants sont divers et dépendent de l'état chimique sous lequel on les rencontre (métal, oxyde, sel, organométallique).
On y trouvait par exemple le plomb issu de la transformation des composés plombiques utilisés comme additif des supercarburants. Les types de métaux lourds rencontrés sont fonction des sources d'émissions. Par exemple, l'automobile émet principalement du cuivre et du fer. Les usines d'incinération : zinc et cadmium... (JUGUET et al, 1984).

Les microsuies

Leur "granulométrie est très largement inframicronique (0,05 à 0,1 micromètres)," et elles "sont émises par la combustion du fioul léger (moteurs diesel, chauffage domestique), de l'essence, du kérosène et du gaz. Elles sont essentiellement carbonées, mais peuvent contenir du soufre si le combustible dont elles sont issues en contient (fioul léger, par exemple). Certains pensent que leur concentration atmosphérique serait en augmentation, en rapport avec le trafic automobile. L'absence de séries de mesures des microsuies ne nous permet pas d'en connaître quantitativement l'évolution. Elles sont les probables responsables de la reprise du noircissement des façades après les récentes grandes campagnes de nettoyage-ravalement des monuments et immeubles parisiens." (PRQA Ile-de-France, 2000)
Ce sont les plus dangereuses pour la santé humaine car elles sont susceptibles de pénétrer dans les alvéoles pulmonaires.
Par ailleurs, elles contaminent les plus hautes couches atmosphériques et sont donc responsables d'une pollution globale. Les plus fines particules peuvent s'agréger aux plus importantes sous l'action des forces d'adhésion, de capillarité et de tension superficielle. En premier lieu, la moitié des particules ont un diamètre inférieur à 2 µm sur une échelle allant jusqu'à 10 µm. Nous constaterons également que :
  • près de 80 % des particules contenant du plomb sont inférieures à 2 µm, ce qui confirme l'origine automobile de cette granulométrie
  • environ 82 % des particules contenant des HAP ou étant génotoxiques ont un diamètre inférieur à 2 µm, or ces éléments sont préoccupants pour la santé
  • enfin, les particules contenant du fer ou du magnésium sont davantage grossières, 60% d'entre elles faisant plus de 3,3 µm

Les objectifs actuels sur cette pollution

Actuellement, on s'intéresse davantage aux particules de 10 et 2,5 microns. En effet, ces seuils jouent un rôle essentiel au niveau sanitaire. Car les particules inférieures à 10 microns sont capables de pénétrer dans les poumons (on les appelle particules inhalables PM10), et celles qui ont un diamètre inférieur à 2,5 microns peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires pour s'y accumuler (particules alvéolaires PM2,5).
A ce titre, une stratégie thématique sur la pollution atmosphérique a été adoptée par la Commission européenne en septembre 2005, elle est assortie d’une proposition de directive sur la qualité de l’air ambiant. Celle-ci devrait fixer des limites sur les concentrations des PM2,5 et PM10.
En milieu urbain la mesure des PM10, qui contiennent 80% en masse de particules inférieures à 2,5 microns, fournit une assez bonne représentation des concentrations en PM 2,5. (Communauté européenne, 09/2006)

Les impacts sanitaires du diesel, par notre-planete.info

Voici un panel édifiant des impacts sanitaires du diesel. L'article est relativement complet même s'il est plus réservé que la moyenne sur les effets prouvés.

Les effets sanitaires des particules diesel : de l'asthme aux effets cancérigènes

Les particules s'immissent dans l'appreil pulmonaire

"Les particules diesel sont capables d'atteindre le parenchyme pulmonaire profond (étage alvéolaire). La "déposition" de ces particules s'effectue majoritairement au niveau trachéo-bronchique et alvéolaire. La déposition au niveau du rhinopharynx est plus faible. Pour des particules de taille supérieure (> 10 µm), une majorité des éléments reste piégée dans les voies respiratoires hautes. Ainsi, les particules diesel constituent un véhicule aérodynamique qui délivre au plus profond de l'arbre respiratoire les composés adsorbés à leur surface." (TISSOT, 1999).
Et sur ce point, "une étude de 1999 (B. RUDELL, A. BLOMBERG, et al.) comparant certains effets biologiques d'émanations diesel filtrées (débarrassées de leur phase particulaire) ou non, confirme que les effets nocifs observés sont essentiellement liés à la phase particulaire (par rapport à la phase gazeuse) de ces émissions. Les composés adsorbés sur les particules semblent être responsables de la plus grande part des effets observés." (TISSOT, 1999)

Le programme de recherche ERPURS

A la demande du préfet de Région et du président du Conseil Régional d'Île-de-France, l'ORS (Observatoire Régional de la Santé) coordonne le programme de recherche ERPURS (Evaluation des Risques de la Pollution Urbaine pour la Santé) qui après une première phase couvrant la période 1987-1992 est en constante réactualisation. ERPURS a pour objectif de mesurer l'impact à court terme de la pollution atmosphérique sur la santé en Ile-de-France. Pour cela, des données sanitaires (hospitalisations, visites à domicile de SOS-médecins-Paris, arrêts de travail...), ont été mises en relation avec les mesures de pollution atmosphérique fournies par AIRPARIF (particules, dioxyde de soufre, dioxyde d'azote et ozone).
Cette étude prend en compte certains facteurs qui pourraient interférer dans la relation entre la pollution atmosphérique et la santé, par exemple les périodes de pollinisation, la météorologie, les épidémies de grippe, les grèves dans les hôpitaux, etc. ...
L'étude pour la période 1987-2000 a mis en évidence un lien entre les variations des niveaux moyens journaliers de pollution couramment observés en agglomération parisienne et les données sanitaires.

Un facteur d'exacerbation des allergies et de l'asthme

Des études de plus en plus nombreuses examinent le lien entre l'asthme et la pollution par les moteurs diesel. Ainsi, une augmentation des admissions hospitalières pour crises d'asthme est observée lors de forts pics de pollution et ceci indépendamment des conditions climatiques (DAMIA, et al, 1999).
Ainsi, chez des populations professionnellement exposées aux émissions diesel (conducteurs de locomotives diesel notamment), on observe le développement d'asthme allergique alors que ces individus sont non-fumeurs et n'ont pas d'antécédents de pathologies respiratoires allergiques. De nombreux travaux expérimentaux sont menés afin d'élucider les mécanismes impliqués mais tout n'est pas encore connu. Cependant, le rôle des particules diesel dans l'exacerbation des réactions allergiques démontré épidémiologiquement semble actuellement être également une certitude expérimentale (TISSOT, 1999).
"Les particules en suspension - aérosols - libérées par la combustion fossile fragilisent l'appareil respiratoire et sont à l'origine de maladies invalidantes. C'est ainsi que, de 1964 à 1990, la prévalence de l'asthme a doublé tant en Grande-Bretagne et en Australie qu'en Afrique orientale." (D. FROMMEL, 1999)
Par exemple, chez des individus asthmatiques, une intensification des crises d'asthme liées aux pollens est observée. Or, quelques travaux montrent que les particules diesel peuvent adsorber à leur surface des allergènes spécifiques de ces pollens et leur servir de véhicule. De plus, Il a été montré grâce à une étude prospective en région parisienne, d'une cohorte que, chez des enfants asthmatiques, des accroissements, même mesurés (de l'ordre de 50 µg.m-3 en moyenne horaire), de dioxyde de soufre et fumées noires pendant la période automno-hivernale étaient responsables de réapparition ou d 'accroissement des symptômes après un délai de 3 à 4 jours ou bien d'augmentation de la consommation médicamenteuse (collectif d'auteurs / Eur Respir J., 1998).

Des particules diesel cancérigènes ?

Les effets cancérigènes font toujours l'objet de quelques études épidémiologiques dont les résultats confirment un risque accru de cancers pulmonaires pour des populations professionnellement exposées aux émissions des moteurs à combustion. Ces effets semblent se confirmer également expérimentalement mais certains résultats sont parfois contradictoires comme en témoigne des études de cancérogenèse expérimentales qui ont été menées sur des rats. VALBERG et al. (1999) ont ainsi montré qu'il n'existe pas d'association statistique entre l'exposition à de faibles concentrations (0-3 µg/m3) en particules diesel et le développement de tumeurs. Le seuil théorique calculé se situe à 600 µg/m3. Si l'on se rapporte aux valeurs environnementales et aux doses journalières admissibles, il faudrait une exposition supérieure à celle d'une vie humaine (en moyenne) pour observer un effet cancérigène.
Ainsi, "il est couramment admis par la communauté scientifique que les particules diesel sont responsables de la cancérogénécité expérimentale des émissions diesel " (SFSP, 1996)
De surcroît, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) classe les particules diesel comme étant probablement cancérigènes chez l'Homme.
Pourtant, l'état actuel des travaux scientifiques ne permet pas de préciser davantage.

Autres effets pathologiques

Quelques études se penchent sur des effets autres que respiratoires des particules diesel.
Les organes concernés sont l'appareil reproducteur, la peau et le système cardio-vasculaire. En ce qui concerne les deux premiers types d'organes, les travaux menés demeurent encore insuffisants pour attester de façon sûre des conséquences des particules diesel. Toutefois, elles sont également suspectées d'avoir un rôle dans la potentialisation d'affections cardio-vasculaires chez des sujets prédisposés.
Parmi les résultats de l'étude ERPURS, on peut noter une corrélation entre l'augmentation des concentrations en Fumées Noires et les hospitalisations pour causes cardio-vasculaires.
fumées noires et hospitalisations
Courbe dose-réponse entre les fumées noires et les hospitalisations pour causes cardio-vasculaires (1987-1990)
Crédit : ORS in PRQA, 1999

Conclusion

Ces quelques extraits d'articles exposent bien la nocivité des particules et notamment celles issues de moteurs diesel. Par contre, nous ne pouvons encore affirmer que ces dernières seraient cancérigènes, tout en notant les préoccupations des spécialistes.
En conclusion, nous pouvons reprendre les résultats de calculs effectués par le CSHPF. Ceux-ci déterminent " qu'une exposition à " faible dose " pendant une " longue période " peut correspondre à un risque attribuable au moins équivalent si ce n'est plus important à celui observé pour une " forte dose " pendant une " courte durée ". Et, du point de vue épidémiologique, les deux situations sont comparables. "

Le diesel parmi les préoccupation de notre-planete.info

Rien d'étonnant que la question du diesel soit évoquée sur ce site. Voici un premier article en guise de. Je publierais plus tard d'autres articles du site, mais la navigation par articles connexes est si bien faite que vous devriez les retrouver facilement. N'hésitez pas à lire les commentaires aussi, ils complètent élégamment les articles.

"
D'après The European Bulletin of Environment and Health de mars 2002, chaque année teasing, l'inhalation de particules émises par les véhicules diesel ferait environ 24 000 victimes en Grande-Bretagne ! Et l'on s'inquiète à juste titre de ce chiffre lorsque l'on sait que le parc automobile français de diesels est le plus important d'Europe.

Ainsi, une étude réalisée par la British Thoracic Society a analysé les poumons de 22 enfants et adolescents de Leicester. Ce travail a révélé que chez un grand nombre de ces sujets, les auteurs ont en effet retrouvé des traces de PM10, ces très petites particules - d'une taille inférieure à 10 microns - qui sont notamment émises par les véhicules à moteur diesel. Leur petite taille leur permet de s'immiscer au coeur des tissus pulmonaires.

Aujourd'hui, certains pneumologues considèrent les moteurs diesels comme l'une des causes majeures de cancer du poumon. Bien que l'état actuel des travaux scientifiques ne permet pas d'affirmer cette thèse.

Enfin, n'oublions pas que d'après l'OMS, les émissions diesel contribueraient chaque année à la mort prématurée de plus d'un demi-million de personnes dans le monde !"

lundi 1 février 2010

La question du diesel dans le cadre d'un vrai ou faux

Voilà. J'ai fait de la pub pour un groupe sur Facebook, en contrepartie je me devais de présenter un article de l'internaute.

J'ai beau le trouver superficiel, cet article dit quand même l'essentiel. Il le résume bien d'ailleurs, je dois le reconnaitre.

Il est présenté comme une intro sur la question au non initié, c'est ça qui me plaît.

Vrai ou faux : Le diesel pollue moins que l'essence ?

Essence ou diesel ? Dilemme auquel sont confrontés tous les futurs acheteurs de voitures. Face à la flambée du pétrole, beaucoup optent pour le gazole. L'aspect environnemental passe aux oubliettes. Pourtant, contrairement à ce qu'on croit, le diesel est loin d'être sans danger sur notre environnement et notre santé.


Nul ne peut ignorer que les voitures polluent en émettant des gaz à effet de serre tels que le CO2. Les effets sont connus : pollution de l'atmosphère qui favorise donc le réchauffement climatique. Le moteur diesel, longtemps vanté pour ces réductions de consommation en carburant et par conséquent pour ses faibles rejets de dioxyde de carbone est loin d'être plus "vert" que l'essence. Explications.


Une pollution équivalente ?

Que ce soit l'essence ou le gazole, tous les deux dégagent des polluants importants en brûlant : dioxyde de carbone, monoxydes de souffre et d'azote, particules fines... Pourtant, l'essence est très souvent réputée plus polluante que le diesel, pourquoi ?
Les voitures à essence, même dotées d'un pot catalytique produisent beaucoup plus de CO2 que les diesels. En effet, l'un des avantages de ces moteurs diesels est de diminuer la consommation de gazole. Par conséquent, moins de gazole brûlé moins de dioxyde carbone rejeté dans l'atmosphère et donc moins de pollution créée.
Les constructeurs automobiles ont tendance à ne montrer que le CO2 comme le seul responsable de la pollution atmosphérique. Or, les oxydes d'azote (NOx) sont des gaz à effet de serre au même titre que le dioxyde de carbone. Et là, le diesel en rejette beaucoup plus que l'essence. Comment ? Les ingénieurs ont trouvé un moyen de diminuer sensiblement le rejet de ce gaz pour les moteurs à essence catalysés : la régulation électronique de la richesse. Elle est inapplicable sur les diesels même catalysés donc le taux de NOx reste élevé
Les hydrocarbures imbrûlés comme les goudrons sont également néfastes pour l'environnement et le climat.

Des répercussions sur la santé

Hormis la pollution atmosphérique, la santé publique est fortement menacée par le diesel. La faute aux particules fines : les benzopyrènes. Hautement cancérigènes, ces microparticules s'infiltrent dans nos voies respiratoires et passent dans notre sang qui alimente tous nos organes. Elles seraient responsables de maladies cardio-pulmonaires et même de tumeurs au cerveau.
Au vue de ces résultats alarmants, de nombreuses améliorations ont été apportées sur ces voitures diesels telles que le filtre à particules. Il permettrait de stopper l'émanation d'environ 90% de particules fines. Encourageant mais les dégâts sont toujours présents. Même en faible quantité, ces microparticules ont une forte capacité à s'insinuer dans nos poumons et à créer des dommages irréversibles.

Challenge pour les constructeurs automobiles

L'âge d'or du diesel est loin d'être fini surtout en France : 70% des voitures roulent au diesel. Pourtant, tous les pays sont loin d'être sourds à ces études sur ces méfaits. Aux Etats-Unis, certes premier pollueur de la planète, les moteurs diesels sont peu utilisés dans son parc automobile. Quant au Japon, la décision est radicale : pas de diesel sur son sol.
La commission européenne commence à se pencher sur ce problème. Les bons élèves sont naturellement les pays du Nord. Le Danemark, pays très sensible à l'écologie impose une taxe de 1 100 euros aux propriétaires de véhicules diesels. Une formule qui a l'air de marcher car leur présence est négligeable.

Charlotte Portalis, L'Internaute

LUTTE CONTRE LA FRANCE MAZOUTÉE...

Comment faire un tel blog sans parler de ce forum !

C'est par lui que j'ai réussi à construire mon action, mais aussi à découvrir une communauté de passionnés qui m'ont beaucoup appris et beaucoup apporté. Pas mal de mes articles sont tirés de ce forum.

En souhaitant vous y retrouver nombreux...