mercredi 10 juillet 2013

Mes motivations pour la lutte anti-diesel, l'alternative électrique : réponse à un anonyme (1/3)

Ce message est l'occasion de rappeler que vos commentaires sont les bienvenus, car ils peuvent s'avérer très constructifs.

À reporter des articles, puis à rédiger des chroniques apériodiques, j'avais presque perdu de vue que :
-Tout le monde ne lit pas l'ensemble de mes articles pour les apprendre par cœur,
-Il est difficile de se contenter du «à propos de moi» pour comprendre de quel point de vue je m'exprime.

Qui suis-je, en trois points : 

-De par mon parcours en école d'ingénieur, j'ai acquis des connaissances sur la question de l'énergie (au sens large, pas seulement du point de vue de ses applications pratiques !). Mon goût pour les sciences (tant les sciences dures que les sciences humaines) m'ont fait creuser la question de la géopolitique de l'énergie, découvrir la réalité du pic pétrolier, le (vrai) potentiel des solutions alternatives, la dépendance structurelle de la société à un certain mix énergétique, et surtout un recul par rapport à l'actualité sur ces questions (faut dire que certains journalistes nous ont offert de belles tranches de rigolade !)

-J'aime l'automobile avec un grand A. J'aime le sport automobile en particulier car j'aime la performance en générale (sportive, technique en particulier), et rien de plus beau qu'une belle GT ou une sportive racée, de plus spéctaculaire et impressionnant qu'une rallycar en drift à haute vitesse sur une spéciale et de plus doux et de plus chantant que le feulement d'une Supercar. J'aime aussi cette confrontation à l'extrême aux lois de la physique. Je ne suis pas un vrai passionné pour autant, car (pour faire simple), j'y investis peu de temps et d'argent. Ce pragmatisme un peu froid vaut mieux qu'un long développement qui pourrait perdre le lecteur ou s'avérer trop personnel.

-Ma conscience citoyenne tend à me faire participer à la société au travers d'actions qui sont plus ou moins à ma portée. J'ai commencé par du bénévolat dans la médiation scientifique, et au fur et à mesure des rencontres, événements, occasion, j'ai pu faire plusieurs «campagnes d'information» (très modestes il est vrai, mais assez efficaces car généralement ciblées). Comme nous l'a enseigné Dennis Meadows, j'ai commencé à me conformer à mes préconisations (éviter le «faites que je dis et pas ce que je fais...Et non je n'ai pas attendu de le rencontrer pour le faire !). Aidé par mes penchants hygiénistes, j'ai abandonné mon véhicule personnel pour le vélo (c'était pas un diesel, mais ça n'empêche rien). De même, je m'interdis l'avion et les grands déplacements (je ne m'autorise que train+vélo), et me convertis au végétarisme (ceux qui me connaissent savent que j'ai commencé par le plus facile...c'est comme cela que vous devrez faire également). Plus fort encore, j'ai choisi mes activités professionnelles (en en refusant d'autres, plus financièrement intéressantes souvent) pour me conformer à ces prérogatives (avouons que le dernier point n'est de loin pas le plus bloquant).

Précision qui me semble importante : je ne suis pas un écolo (ou du moins je ne me définis pas comme tel). Certes je n'aime pas la souffrance animale (ni la souffrance humaine d'ailleurs), la destruction d'espaces naturels ne me réjouit pas non plus, mais à moins d'être psychopathe, je pense que c'est le cas de toutes les personnes sensées. Je suis d'accord sur le fait que notre mode de vie «à l'occidental» n'est pas durable, et c'est pour cela que j'essaie (très modestement, il est vrai) de m'en détourner là où je peux. S'il me fallait une preuve ultime du fait que je ne sois pas écolo, elle est toute trouvée : je suis pro-nucléaire. Voilà, c'est dit.

À suivre (ou à compléter, ou les deux....)

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