vendredi 11 février 2011

Même d'un point de vu géopolitique, le diesel n'est pas innocent...

Quand on parle agrocarburant de première génération, on pense inévitablement et presqu'exclusivement au bioéthanol, qui contrairement à son frère jumeau et ses dérivés, destinés au moteurs à allumage spontanée (diesel quoi), fait un tantinet parler de lui (on trouve des stations E85, même dans ma cambrousse j'en ai une à 25km de chez moi).

Avec les crises alimentaires récentes, on dénoncerait volontiers les usagers des véhicules flexfuel comme étant des criminels, mais non seulement ces derniers ne sont pas les seuls à rouler à l'E85 en France (loin de là, j'en sais quelque chose...), mais de plus, une telle utilisation de niche, utilisant de telles matières premières n'a aucune incidence sur les cours de ces dernières, cf lien précédent (faites attention au parti pris du détracteur des agro-carburant dans l'enregistrement).

Mais on n'est pas là pour caresser les solutions alternatives au diesel dans le sens du poil (quoique...), mais bien pour taper sur le diesel. Car si on ne fait pas attention, ce sera le diesel qui aura des incidences géopolitiques, du moins un nouveau type d'impact écologique et économique, comme en témoigne les intentions de Nestlé Oil.

Si l'article désigne clairement des compagnies aériennes comme (premières) clientes potentielles, il ne faudra osa se leurrer. Si l'initiative n'est pas stoppée aujourd'hui, dans un contexte de déplétion pétrolière, ce sera un recours banalisé pour mieux faire fasse à la demande. Avis aux écologistes insouciants des impacts locaux du diesel....

Bonne lecture !

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