vendredi 25 mars 2011

Mais d'où vient la pollution atmosphérique ?

La pollution induite par le diesel, pudiquement appelée pollution atmosphérique pour tenter de noyer le poisson (ou poison, enfin la noyer infructueusement dans les autres sources de pollution du genre) est largement sous-considérée, du moins dans le cercle de personnes auprès desquelles j'ai mené mon enquête.

Du fait de la désinformation, quand on pense pollution atmosphérique à impact sanitaire, on ne pense pas au diesel, voire pire, on pense "automobile" (en incriminant à tort les véhicules essences, GPL, hybrides et électriques). Peut-être que ces même personnes considèrent que le CO2 a également des répercutions sanitaires.

Avant de passer à la suite, les personnes qui se sont reconnues dans le passage précédent, ce paragraphe est pour vous. Le dioxyde de carbone, qui est entre autre le fruit de notre respiration,  mais aussi d'autres animaux, des plantes, de nos autos et d'autres processus naturels et industriels, est, dans les concentrations actuelles, voire même scénario "charbon haut" envisagé par le GIEC dans son rapport, non toxique. Dans les concentrations des sodas et Perrier & Co, il est piquant, acide, mais toujours non toxique (la concentration en sucres des soda l'est bien plus d'ailleurs). Il faut atteindre une concentration atmosphérique de 10% afin de déceler des effets toxiques. Pour rappel, il est actuellement présent dans l'atmosphère à moins de 390ppm (parties par millions), soit 0,9% de la composition atmosphérique. Dans le scénaio "charbon haut" (on met tous les hydrocarbures disponibles sous terre dans l'atmosphère, et même un peu plus !), on atteint 780ppm. Tout ça pour dire que quand on parle de pollution atmoshérique à impact sanitaire, on ne peut pas incriminer le CO2 lié au trafic routier des véhicules essence co.

Les plus informés que j'ai interrogé dénoncent les autres coupable de la pollution atmosphérique: le secteur industriel et le batiment.

Pour remettre les choses en place, voici l'intro du texte que je propose en rétrolien :
Malgré de réels progrès depuis 1990, les émissions des voitures et des poids lourds constituent toujours la principale source de polluants atmosphériques nuisibles à la santé, selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (EEA).


Le reste du résumé fait "l'"éloge" des concurrents du "secteur automobile" (Carfree vous a expliqué qu'il n'était pas de bon ton de dénoncer frontalement le diesel), et semble sans rapport avec le résumé ni même le titre. Mais cela dit l'essentiel, le diesel est le principal responsable des émissions à impacts sanitaire. Là où le diesel est fort partout (notamment sur les NOx) les autres doivent se contenter d'exceller dans un domaine et s'écraser dans les autres.

Dans un prochain article, je vous parlerais de pourquoi l'on peut considérer les évaluations des impacts sanitaire de la pollution atmosphérique, exercice au combien délicat, comme très fiable. Pour les plus pressés, rendez-vous directement sur cet "exemple" :
http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/298978495081182726143176987766/pollution_atmospherique_urbaine_1.pdf

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