Lorsque vous parlez du problème du diesel à un diéséliste, il fait passer la discussion par 5 étapes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression, l’acceptation(1)...
Plus sérieusement, il est difficile de faire reconnaître ses torts à un diéséliste (parce que c’est bien là le problème, quelques soient ses excuses, il a tort !). Aussi, à chaque fois que je mets un diéséliste en face de ses torts, il réoriente la conversation.
La plupart ne sont pas très imaginatifs d’ailleurs, ils ramène la question aux alternatives au diesel...et à l’essence (!!!), la plupart reconnaissant de fait que le nœud de leur interrogation est de l’ordre de la dépendance énergétique, de la finitude du pétrole, et non plus de la pollution (aveu de changement de sujet donc). Pas de pollution car j’ai en général le temps de les mettre en face des évidences (pourquoi la BAD et non pas la Brigade Anti Motorisations à Combustion Interne ?).
Il y a aussi ceux qui parlent du tabagisme (mais vraiment, est-ce que ça vaut le coup de les citer ?!), ceux qui parle d’environnement... Ne parlons même pas de du fait qu’il n’y pas que le diesel, que tout tue, que l’on doit mourrir un jour («Très bien ! Je peux t’achever à coup de trottinette(2) alors ? De toutes façon ça ne te gênera pas, et puis ça nous permettra de mieux respirer»)....Non, vraiment, si j’ai appris une chose sur les diésélistes, c’est que ce sont les champions de la mauvaise foi(3).
À tel point qu’aujourd’hui, je peux deviner si mon interlocuteur est un diéséliste ou non. L’interlocuteur lambda (et cela qu’il roule à l’essence ou qu’il ne soit pas automobiliste du tout ! Aucun distingo possible jusqu’à l’aveu...) est souvent très surpris et/ou très curieux. «Ah bon ? Tant de morts ? Comment ça se fait ? Comment savent-ils [qu’il y a tant de morts, et que c’est bien le diésel] ?»
Tandis que le diéseliste me sort typiquement une banalité du paragraphe précédent.
Bref, si je sors de mon rythme de publication prévu, ce n’était pas tant le fait que j’avais sur le cœur l’envie de déclamer urgemment sur le sujet que le fait qu’un autre média y fait écho.
Tout automobiliste francilien voire français se doit de suivre l’émission de Bernard Darniche, Darniche et vous, sur France bleue (107.1). Bernard Darniche est un fervent défenseur de la mobilité et de ses enjeux, et dénonce les dysfonctionnement du système, ses entraves...
Et avant-hier, mercredi matin donc, il a «rejoué» le sketch de la révélation de la vérité sur le diesel à un diéséliste. Si vous n’avez pas lu ce qui précède, vous vous direz alors à propos de … «ah, ça c’est quelqu’un qui a de l’argumentaire !», ce qui vous fera apprécier d’autant plus la remise en place opérée par Darniche :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=772b2055dcfc8b7a5f17e7d3b761271b&e12f84272a1bb07e9a3c1729bc6230b2_container_id=74567&e12f84272a1bb07e9a3c1729bc6230b2_container_tid=112779
Ce lien vous permet de vous abonner au podcast, il vous faudra télécharger l’émission du 23/05/2012 pour savourer ce passage !
(1) Vous aurez reconnu là les différentes étapes du deuil, décrit par Elisabeth Kübler-Ross. Vous pouvez lire ici un abrégé d’explication mais des recherches plus approfondies s’imposent si le sujet a titillé votre curiosité.
(2) L’auteur du blog s’est pris d’intérêt pour ce mode de déplacement doux, si bien qu’il est bien difficile de le croiser sans...même lorsqu’il se déplace à vélib’ !
(3) Voire notamment la discussion du forum qui a généré le plus de réaction suite à ma publication de l’article de Science et Vie, au 21/05/2012 en tout cas. power600 étale sa mauvaise foi en dénichant des erreurs et imprécisions dans le dossier (ce qui prouve que c’est un diéséliste.... Je ne vais pas reprendre point par point (même si ça me démange de dire deux mots sur les souris, notre ami diéséliste n’ayant pas été suffisamment loin en biologie)....Juste ceci : Mickael Ruppert s’est trompé d’un an sur sa prévision de la date de la crise, faut-il jeter tout son discours pour autant, et continuer d’approuver le système capitaliste appuyé sur le pétrole abondant et bon marché, la pression des États-Unis sur les ressources énérgétiques mondiales et ses implications sur leur politique étrangère, tout cela dans l’insouciance la plus totale ?
Plus sérieusement, il est difficile de faire reconnaître ses torts à un diéséliste (parce que c’est bien là le problème, quelques soient ses excuses, il a tort !). Aussi, à chaque fois que je mets un diéséliste en face de ses torts, il réoriente la conversation.
La plupart ne sont pas très imaginatifs d’ailleurs, ils ramène la question aux alternatives au diesel...et à l’essence (!!!), la plupart reconnaissant de fait que le nœud de leur interrogation est de l’ordre de la dépendance énergétique, de la finitude du pétrole, et non plus de la pollution (aveu de changement de sujet donc). Pas de pollution car j’ai en général le temps de les mettre en face des évidences (pourquoi la BAD et non pas la Brigade Anti Motorisations à Combustion Interne ?).
Il y a aussi ceux qui parlent du tabagisme (mais vraiment, est-ce que ça vaut le coup de les citer ?!), ceux qui parle d’environnement... Ne parlons même pas de du fait qu’il n’y pas que le diesel, que tout tue, que l’on doit mourrir un jour («Très bien ! Je peux t’achever à coup de trottinette(2) alors ? De toutes façon ça ne te gênera pas, et puis ça nous permettra de mieux respirer»)....Non, vraiment, si j’ai appris une chose sur les diésélistes, c’est que ce sont les champions de la mauvaise foi(3).
À tel point qu’aujourd’hui, je peux deviner si mon interlocuteur est un diéséliste ou non. L’interlocuteur lambda (et cela qu’il roule à l’essence ou qu’il ne soit pas automobiliste du tout ! Aucun distingo possible jusqu’à l’aveu...) est souvent très surpris et/ou très curieux. «Ah bon ? Tant de morts ? Comment ça se fait ? Comment savent-ils [qu’il y a tant de morts, et que c’est bien le diésel] ?»
Tandis que le diéseliste me sort typiquement une banalité du paragraphe précédent.
Bref, si je sors de mon rythme de publication prévu, ce n’était pas tant le fait que j’avais sur le cœur l’envie de déclamer urgemment sur le sujet que le fait qu’un autre média y fait écho.
Tout automobiliste francilien voire français se doit de suivre l’émission de Bernard Darniche, Darniche et vous, sur France bleue (107.1). Bernard Darniche est un fervent défenseur de la mobilité et de ses enjeux, et dénonce les dysfonctionnement du système, ses entraves...
Et avant-hier, mercredi matin donc, il a «rejoué» le sketch de la révélation de la vérité sur le diesel à un diéséliste. Si vous n’avez pas lu ce qui précède, vous vous direz alors à propos de … «ah, ça c’est quelqu’un qui a de l’argumentaire !», ce qui vous fera apprécier d’autant plus la remise en place opérée par Darniche :
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=772b2055dcfc8b7a5f17e7d3b761271b&e12f84272a1bb07e9a3c1729bc6230b2_container_id=74567&e12f84272a1bb07e9a3c1729bc6230b2_container_tid=112779
Ce lien vous permet de vous abonner au podcast, il vous faudra télécharger l’émission du 23/05/2012 pour savourer ce passage !
(1) Vous aurez reconnu là les différentes étapes du deuil, décrit par Elisabeth Kübler-Ross. Vous pouvez lire ici un abrégé d’explication mais des recherches plus approfondies s’imposent si le sujet a titillé votre curiosité.
(2) L’auteur du blog s’est pris d’intérêt pour ce mode de déplacement doux, si bien qu’il est bien difficile de le croiser sans...même lorsqu’il se déplace à vélib’ !
(3) Voire notamment la discussion du forum qui a généré le plus de réaction suite à ma publication de l’article de Science et Vie, au 21/05/2012 en tout cas. power600 étale sa mauvaise foi en dénichant des erreurs et imprécisions dans le dossier (ce qui prouve que c’est un diéséliste.... Je ne vais pas reprendre point par point (même si ça me démange de dire deux mots sur les souris, notre ami diéséliste n’ayant pas été suffisamment loin en biologie)....Juste ceci : Mickael Ruppert s’est trompé d’un an sur sa prévision de la date de la crise, faut-il jeter tout son discours pour autant, et continuer d’approuver le système capitaliste appuyé sur le pétrole abondant et bon marché, la pression des États-Unis sur les ressources énérgétiques mondiales et ses implications sur leur politique étrangère, tout cela dans l’insouciance la plus totale ?
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