Norme Euro VI, Zapa, potentiel de développement plus important sur les moteurs essences, autant d'éléments qui font entrevoir à Michel Holtz, journaliste automobile. un renversement du marché de renouvellement des véhicules particuliers en France.
Autant vous prévenir tout de suite : cette année s'annonce avare en bonnes nouvelles. C'est l'année du calme avant la tempête (j'aurais l'occasion d'y revenir). Ainsi, voici l'un des rares articles optimistes que j'aurais à vous proposer cette année (profitez-en bien !).
Lors de son intervention dans le cadre d'un rendez-vous du Shift Project, Dominique David, chercheur au CEA, nous a rappelé quoique l'on dise, véhicule essence et véhicule électrique se valent pour ce qui est du titre de véhicule propre. Une approche pragmatique étayée par une modélisation détaillée.
Car les mœurs ne sont pas les seules garantes d'un avenir plutôt radieux des moteurs thermiques essences. Ces derniers continuent à gagner en sobriété et en efficacité énergétique, alors qu'ils sont déjà aussi propres (en moyenne mondiale notamment) que les véhicules électriques. Les trois clés du potentiel du thermique essence ? Downsizing, turbo compression, injection directe.
Comme le souligne cet article, le diesel ne voit devoir lui qu'un avenir plus compromis. En plus de subir un délaissement relatif de la part des constructeurs au profit de l'essence (qui choisissent de miser sur l'hybride en particulier), le diesel doit affronter dépollution (inévitable, cela passera par une augmentation des prix) et stigmatisation (les constructeurs y travaillent aussi !!! Ce sera l'objet de mon prochain article).
En confrontant les visions de Marianne («optimiste») et celle de l'ADEME («conventionnelle») le match franco-français Essence-Diesel s'annonce des plus serrés. À moins qu'un arbitrage extérieur fort ne fausse le jeu (attention j'ai dit «fort» ! Pas question ici d'un changement de législation) ? Simplement évoqué en fin d'année dernière, ce sera là aussi l'objet d'un article spécifique.
Lire aussi, du même auteur : Diesel tueur : 42 000 morts au compteur
jeudi 31 janvier 2013
mercredi 23 janvier 2013
COV - PM : un parallèle intéressant...
Dans la série «avoir les idées claires» sur la pollution atmosphérique engendrée par le diesel, voici une petite incise jouant sur l'actualité.
Amis Francilien, Amis Londoniens, vous avez été surpris de ressentir le gaz issu d'une fuite ayant eu lieu à Rouen ? Moi pas !
D'une part, son seuil olfactif est très bas : le son frère liquide volatil éthanétiol a un seuil olfactif sous les 0,0005 ppm.
D'autre part, le méthanétiol est un Composé Organique Volatil (par ses propriétés physiques du moins), ce qui les rapproche des particules diesel. Eh oui, je ne perds par le fil, on est bien là pour parler du diesel !
Les véhicules diesel sont de formidables sources à «PM», couvrant tout le spectre d'ailleurs, des suies liées au combustions incomplètes, typique des moteurs diesel rapides [qui le monopole dans le secteur du transport], aux H.A.P qu'aucun filtre ne peut arrêter (ce serait aussi illusoire que de vouloir récupérer le CO2...). Toutefois, comme le précise Jean Louchet, chercheur à l'INRIA, les véhicules diesel se distinguer dans l'émission des PM 1,0 qui restent en suspension pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines, et peuvent parcourir de grandes distances (tiens ! Comme le mercaptan !), ce qui est d'ailleurs très cohérent avec le risque relatif homogène décrit par le rapport de l'AFSSE (encore lui !).
Résumons nous : vous vous inquiétez pour une fuite ponctuelle d'un COV juste parce qu'il a la particularité d'être odorant (et pas qu'un peu !). Je n'oublie pas l'association de ce signal à une possible fuite de gaz. Mais de là à oublier que vous baignez dans une soupe abondante de particules certes inodore mais cancerogène et mortelles ?
Amis Francilien, Amis Londoniens, vous avez été surpris de ressentir le gaz issu d'une fuite ayant eu lieu à Rouen ? Moi pas !
D'une part, son seuil olfactif est très bas : le son frère liquide volatil éthanétiol a un seuil olfactif sous les 0,0005 ppm.
D'autre part, le méthanétiol est un Composé Organique Volatil (par ses propriétés physiques du moins), ce qui les rapproche des particules diesel. Eh oui, je ne perds par le fil, on est bien là pour parler du diesel !
Les véhicules diesel sont de formidables sources à «PM», couvrant tout le spectre d'ailleurs, des suies liées au combustions incomplètes, typique des moteurs diesel rapides [qui le monopole dans le secteur du transport], aux H.A.P qu'aucun filtre ne peut arrêter (ce serait aussi illusoire que de vouloir récupérer le CO2...). Toutefois, comme le précise Jean Louchet, chercheur à l'INRIA, les véhicules diesel se distinguer dans l'émission des PM 1,0 qui restent en suspension pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines, et peuvent parcourir de grandes distances (tiens ! Comme le mercaptan !), ce qui est d'ailleurs très cohérent avec le risque relatif homogène décrit par le rapport de l'AFSSE (encore lui !).
Résumons nous : vous vous inquiétez pour une fuite ponctuelle d'un COV juste parce qu'il a la particularité d'être odorant (et pas qu'un peu !). Je n'oublie pas l'association de ce signal à une possible fuite de gaz. Mais de là à oublier que vous baignez dans une soupe abondante de particules certes inodore mais cancerogène et mortelles ?
mardi 1 janvier 2013
2013, l'année de l'air !
L'Union Européenne a classé cette année 2013 qui commence sous le signe de l'air. Le but est d'attirer l'attention sur cette question aux enjeux sanitaires importants, qui de plus fait face à des vides juridiques.
Autant vous dire que 2013 sera aussi l'année de RESPIRE...
Retrouvez toutes nos publications à venir (et passées...) sur le site d'information de l'association, Pollution de l’air . info.
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