Ce matin, j'ai eu l'occasion de discuter avec un collègue dieséliste qui travaille en présence d'amiante (pas de chance le gars !)
Oubliant que nous avions suivi la même formation de sensibilisations aux risques professionnels dont l'amiante, il n'avait pas nous plus conscience que j'avais lu le rapport de l'AFSSE, dont je lui présentais le corollaire sur les impacts en fonction de l'exposition.
Je ne me risquerais pas à déformer son propos en un paragraphe, il m'a fallu du temps pour l'expliquer à l'oral (je toujours dans le soucis de faire des billets aussi courts que possible). N'étant pas vache, je vous donne l'accès au texte original, mystérieusement retiré du site de l'AFSSE aujourd'hui AFSSET. Regardez la partie 1 "Principe de l'Évaluation de l'impact Sanitaire (EIS)" pages 23 à 25)
Avec l'EIS en tête, je m'étais pris à contextualiser le risque sanitaire du diesel, et oublier sa dangerosité intrinsèque. Et c'est pas le plus grands des hasards que je suis tombé ce soir sur l'article d'un collègue blogueur qui a eu l'idée de faire cette démarche proprement, pour le comparer à l'amiante. LA conclusion est à la fois surprenante et logique. Je vous invite à retrouver son billet en rétrolien.
jeudi 9 septembre 2010
lundi 6 septembre 2010
Deux exemples de la dérision du prix de l'énergie
L'énergie ne vaut rien, vous disais-je ?
Pour l'anecdote, j'ai pu le vérifier même dans le domaine alimentaire ! Je ne rentrerais pas dans les détails, mais j'ai été contraint de trouver toute une série d'aliments "à moins de 2€ le kilo", et vous devinez bien que je n'ai pas trouvé des mets très raffinés (ahah le double sens ! ce n'était pas intentionnel !). Dans cette gamme de prix, vous pouvez me croire sur parole, vous pouvez survivre des semaines sans vous ruiner ni éprouver de sensation de faim (à défaut de vous régaler), car c'est là que se concentre de nombreux produit de l'agroalimentaire moderne, plus ou moins riches en calories. S'il n'y avait pas de considération diététique à cela, je tirerais mon chapeau pour cette prouesse remarquable d'une telle éfficience agroalimentaire. Mais passons....
Autre détail, très lié à notre dépendance énergétique. "Les maîtres du monde" comme j'ai très envie de les qualifié, ont été d'une intélligence telle qu'il ont nous ont traduit, économiquement et géopolitiquement parlant, l'équivalence physique entre l'énergie et la matière. Car c'est un fait : presque tout ce qui nous entoure est fait à partir de pétrole ! Et presqu'aucun objet n'en comporte pas. Donner des exemple va donner l'impression que je cherche à être objectif. Que vois-je autour de moi ?
-Un radiateur (en fonte) avec une poigné, un élément anaolgue et des joints....issus de produits pétroliers.
-Des prospectus ! 100% papier, hein ? Ah mince...L'encre...
-Oops, j'ai failli dire une bêtise en prenant une plante en pot à guise d'exception...
-Ne parlons pas du lieu où je me trouve, ne serait-ce que le cardre de fênêtre, ce qui tient le papier peint...
-Mes vêtements ? Mon périphérique de saisie ? l'appareil à travers lequel je lis ce que j'écris ? Trop évidents comme exemples !
Comment expliquer une telle abondance, une telle omniprésence ? (le pétrole ne se limite pas aux carburants et produits manufacturés) "Dépendance au pétrole" de Wikipédia (pas de résumé ici, mes billets sont trop longs déjà !!). Je m'en veux d'avoir perdu mes liens là-dessus encore, ainsi que la photo des américains dont parle Jancovici (vous ne voyez pas de quoi je parle ?). À défaut, pour tenter de me rattraper, je vous propose ce lien pour illustrer ma pensée. Loin d'être aussi exhaustif que mon regretté, il a l'avantage de pouvoir s'adresser aux plus jeunes d'entre nous (même ceux qui n'ont pas l'âge de lire ou comprendre ce blog !), tout en impressionnant les plus sages d'entre nous.
Bon j'en ai trop dit pour ce soir (du moins pas assez sur le diesel).
Pour l'anecdote, j'ai pu le vérifier même dans le domaine alimentaire ! Je ne rentrerais pas dans les détails, mais j'ai été contraint de trouver toute une série d'aliments "à moins de 2€ le kilo", et vous devinez bien que je n'ai pas trouvé des mets très raffinés (ahah le double sens ! ce n'était pas intentionnel !). Dans cette gamme de prix, vous pouvez me croire sur parole, vous pouvez survivre des semaines sans vous ruiner ni éprouver de sensation de faim (à défaut de vous régaler), car c'est là que se concentre de nombreux produit de l'agroalimentaire moderne, plus ou moins riches en calories. S'il n'y avait pas de considération diététique à cela, je tirerais mon chapeau pour cette prouesse remarquable d'une telle éfficience agroalimentaire. Mais passons....
Autre détail, très lié à notre dépendance énergétique. "Les maîtres du monde" comme j'ai très envie de les qualifié, ont été d'une intélligence telle qu'il ont nous ont traduit, économiquement et géopolitiquement parlant, l'équivalence physique entre l'énergie et la matière. Car c'est un fait : presque tout ce qui nous entoure est fait à partir de pétrole ! Et presqu'aucun objet n'en comporte pas. Donner des exemple va donner l'impression que je cherche à être objectif. Que vois-je autour de moi ?
-Un radiateur (en fonte) avec une poigné, un élément anaolgue et des joints....issus de produits pétroliers.
-Des prospectus ! 100% papier, hein ? Ah mince...L'encre...
-Oops, j'ai failli dire une bêtise en prenant une plante en pot à guise d'exception...
-Ne parlons pas du lieu où je me trouve, ne serait-ce que le cardre de fênêtre, ce qui tient le papier peint...
-Mes vêtements ? Mon périphérique de saisie ? l'appareil à travers lequel je lis ce que j'écris ? Trop évidents comme exemples !
Comment expliquer une telle abondance, une telle omniprésence ? (le pétrole ne se limite pas aux carburants et produits manufacturés) "Dépendance au pétrole" de Wikipédia (pas de résumé ici, mes billets sont trop longs déjà !!). Je m'en veux d'avoir perdu mes liens là-dessus encore, ainsi que la photo des américains dont parle Jancovici (vous ne voyez pas de quoi je parle ?). À défaut, pour tenter de me rattraper, je vous propose ce lien pour illustrer ma pensée. Loin d'être aussi exhaustif que mon regretté, il a l'avantage de pouvoir s'adresser aux plus jeunes d'entre nous (même ceux qui n'ont pas l'âge de lire ou comprendre ce blog !), tout en impressionnant les plus sages d'entre nous.
Bon j'en ai trop dit pour ce soir (du moins pas assez sur le diesel).
Le calme avant la tempête : le diesel d'abord ?
"L'énergie ne vaut rien..."
Je répète ici les propos de Jean-Marc Jancovici, car je ne cesse de vérifier à quel point c'est vrai. C'est un fait auquel je suis d'autant plus sensible car je suis énergéticien de formation.
Vous aurez remarqué que le rétrolien de ce cet article (le lien caché derrière le titre) vous mène vers un ancien billet du blog ? C'est normal, ce billet en est la suite quelquepart...
Vous n'arrivez pas à prendre conscience de la "gratuité" de l'énergie ? Dans un prochain billet, j'aborderais une ou deux question de vie quotidienne et de société allant dans ce sens.
Je vais donc droit au but : comment pourrait-on expliquer la taxation des carburants (au sens juridique du terme, afin de "mélanger" essence et diesel) ?
Vous savez, pour avoir lu mon blog, que l'État subventionne directement la pollution atmosphérique (au point de couper la branche sur laquelle il est assis - car les morts ne paient ni impôts, ni cotisations médicales et sociales, comme me la rappelé maïeutiquement mon cousin de 13 ans). Il fait même mieux. Il vend des liasses de billets de 50€ à 50€ la liasse.
Comme vous le montreront les chiffres Wikipédia (ou d'autres sources plus sérieuses si vous êtes spécialistes en la matière), le gazole est beaucoup plus énergétique que l'essence. Il y a même un facteur 2, considérations de densité prises à part. Pourtant, on paie le gazole 10% moins cher au litre (pas au kilo) ! Je rappelle que la masse est plus à même de mesurer les quantités de matières, mais on me rétorquera bien trop vite que cette précision est superflue.
Plutôt que de parler de billet de 50€, il serait plus juste de parler de ballots de pièces de 50 cents, non ?
Les billets, c'est pour plus tard...Quand le pétrole "se fera rare" (je vous rappelle que cela commencera essentiellement à cause de la diminution du quota par tête, le plateau de production étant relativement stable, avec une démographie en croissance "stable" également). Et là tout à coup, une envie irresistible vous prend de jeter un oeil au rétrolien pour comprendre où je veux en venir : "les diésélistes d'abord"....Quand les pièces deviendront des billets, la France, bien qu'étant à côté de la plaque sur certaines considérations, ne facturera plus ses billets "à la liasse". Et qui se mangera le sévère coup de baton ? J'en profite pour dédicasser ce billet "au meutrier fou en Clio 2 blanche pressé de passer avant la fermeture de la barrière du passage à niveau" (vu que je portais ma combinaison ce jour là, il se reconnaîtra s'il tombe sur ce site). Je penserais à lui lorsqu'il voudra vendre son tas de ferraille dans quelques années...
Je répète ici les propos de Jean-Marc Jancovici, car je ne cesse de vérifier à quel point c'est vrai. C'est un fait auquel je suis d'autant plus sensible car je suis énergéticien de formation.
Vous aurez remarqué que le rétrolien de ce cet article (le lien caché derrière le titre) vous mène vers un ancien billet du blog ? C'est normal, ce billet en est la suite quelquepart...
Vous n'arrivez pas à prendre conscience de la "gratuité" de l'énergie ? Dans un prochain billet, j'aborderais une ou deux question de vie quotidienne et de société allant dans ce sens.
Je vais donc droit au but : comment pourrait-on expliquer la taxation des carburants (au sens juridique du terme, afin de "mélanger" essence et diesel) ?
Vous savez, pour avoir lu mon blog, que l'État subventionne directement la pollution atmosphérique (au point de couper la branche sur laquelle il est assis - car les morts ne paient ni impôts, ni cotisations médicales et sociales, comme me la rappelé maïeutiquement mon cousin de 13 ans). Il fait même mieux. Il vend des liasses de billets de 50€ à 50€ la liasse.
Comme vous le montreront les chiffres Wikipédia (ou d'autres sources plus sérieuses si vous êtes spécialistes en la matière), le gazole est beaucoup plus énergétique que l'essence. Il y a même un facteur 2, considérations de densité prises à part. Pourtant, on paie le gazole 10% moins cher au litre (pas au kilo) ! Je rappelle que la masse est plus à même de mesurer les quantités de matières, mais on me rétorquera bien trop vite que cette précision est superflue.
Plutôt que de parler de billet de 50€, il serait plus juste de parler de ballots de pièces de 50 cents, non ?
Les billets, c'est pour plus tard...Quand le pétrole "se fera rare" (je vous rappelle que cela commencera essentiellement à cause de la diminution du quota par tête, le plateau de production étant relativement stable, avec une démographie en croissance "stable" également). Et là tout à coup, une envie irresistible vous prend de jeter un oeil au rétrolien pour comprendre où je veux en venir : "les diésélistes d'abord"....Quand les pièces deviendront des billets, la France, bien qu'étant à côté de la plaque sur certaines considérations, ne facturera plus ses billets "à la liasse". Et qui se mangera le sévère coup de baton ? J'en profite pour dédicasser ce billet "au meutrier fou en Clio 2 blanche pressé de passer avant la fermeture de la barrière du passage à niveau" (vu que je portais ma combinaison ce jour là, il se reconnaîtra s'il tombe sur ce site). Je penserais à lui lorsqu'il voudra vendre son tas de ferraille dans quelques années...
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